Le 14/09/2019 j’aurai 43 ans. – Alfred D.
La quarantaine rime souvent avec « crise de la quarantaine » ?
Je crois intimement que nous sommes tous concernés par des questions existentielles qui s’imposent à chacun d’entre nous, tôt ou tard.
La quarantaine représente un milieu de vie, un point d’équilibre entre la naissance et la mort, un point d’étape, et la question qui sous-tend est celle de savoir si chacun d’entre nous est en équilibre, en harmonie avec lui-même, avec autrui, à ce moment charnière de sa vie.
Sur le socle de ces 40 années, comment est-ce que je veux vivre mes années à venir ?
Avant ce changement de décennie je ne m’étais jamais posé la question de savoir comment je franchirai cette étape des 40 ans. J’étais persuadé que les années passeraient sans que cela ne vienne me perturber.
J’ai reçu « la tuile » sur le coin de ma tête un matin, alors que j’étais à l’aube de mes 39 ans. Je me suis plongé dans mes réflexions.
A cette époque, ma famille vivait un drame. Mon père qui était déjà malade depuis de nombreuses années allait nous quitter soudainement et bien trop tôt, durant l’été 2016. Rien ne prépare à la perte d’un être cher.
Le moment venu, face à cette réalité, je me suis retrouvé comme un enfant, presque orphelin, déboussolé. Profondément ébranlé, j’allais vivre les mois et les années suivantes avec beaucoup de difficulté et de pertes de repères.
Je me suis reconstruit grâce à mon épouse, mes proches, et au gré des rencontres dont certaines ont été déterminantes.
Je suis tombé un jour, sur un dépliant présentant le « Horse-coaching » pratiqué par Marie-Odile de Limerville (https://horse-coaching-53.fr/). Ancien cavalier, j’ai été immédiatement intrigué, ma curiosité était piquée au vif :
« Comment le travail avec un cheval pourrait-il bien m’apporter des réponses à toutes mes questions, mes angoisses, et me redonner de la sérénité dans ma vie au quotidien ? »
Le Horse-coaching est présenté comme un travail de développement personnel, avec le cheval comme révélateur de nos forces, de nos fragilités. Marie-Odile intervient auprès des entreprises, des manageurs, et aussi des particuliers.
Le travail fait par Marie-Odile est celui de mettre en évidence les forces, les fragilités, les incohérences, les déséquilibres, les craintes de chaque participant, chacun devant en retirer les enseignements qu’il est venu chercher.
Mais l’investigation ne s’arrête pas là et va bien plus loin ! Par ses observations, ses questionnements, le coach amène à faire émerger les réponses enfouies en soi. A ce stade il semble s’agir de la maïeutique de ce bon vieux Socrate! Quoi de plus ?
Le cheval, qu’on découvre ou redécouvre totalement sous un nouveau jour, à travers l’éthologique comportementale du cheval et à son contact au sol, aux mises en situation avec lui, va agir comme un catalyseur révélant au fil du travail la personnalité du participant. Essayez de vous mentir, de passer pour qui vous n’êtes pas, vous serez surpris !
Des questions, des réponses. Mais aussi une boîte à outils de techniques pour garder l’esprit clair, s’interroger, se remettre en question pour finalement assumer chacun de ses choix et vivre chaque moment, totalement, en confiance, avec plaisir.
Bien qu’étant une cavalière émérite doublée d’une professionnelle de l’accompagnement personnel, j’aime comparer ma coach à une archéologue, méthodique et rationnelle qui a pour but non pas d’interpréter l’histoire de celui ou de celle qui se confie à elle, mais de faire réécrire cette histoire : chaque élément littéralement exhumé, dépoussiéré, est remis à sa place suivant son importance, rien qu’à sa place, de manière chronologique.
Prendre ce recul sur son histoire intime c’est déjà se redécouvrir et comprendre ce qui nous a construit tel qu’on est à ce moment précis.
Soyons franc, le travail personnel est fondamental, et sans cela il n’est pas sérieux de penser qu’on sera définitivement à l’abri de nouvelles difficultés. Ce travail de coaching doit donc infuser suffisamment pour être bénéfique sans limite de temps et donner à chacun des clefs pour se forger sa propre résilience.
Être fier de sa capacité à évoluer librement, positivement et en pleine conscience, voilà l’essentiel de ce que m’aura apporté le coaching de Marie-Odile.
Victor Hugo disait que voyager c’est lire, et que lire c’est voyager.
Je reprends bien modestement cette pensée en la fusionnant avec celle de Gandhi pour dire « qu’en relisant mon histoire, j’ai amorcé un grand et passionnant voyage intérieur ! »
Tres beau témoignage, comme quoi on peut réapprendre en travaillant sur soi, et redoonner un sens a sa vie, tout simplement.